
Je ne peux pas quitter la Nouvelle Zelande sans parler des kauris et de leur massacre.
En regardant le paysage d'aujourd'hui, on peut regretter l'absence d'une Brigitte Bardot dans les annees 60, en 1760 pour etre plus precis.
Une Brigitte qui aurait abandonne son bikini de plage pour mettre des guetres, aller a la rencontre des maoris (les gens arrives de Polynesie en canoe) et des pahekas (les gens arrives de Londres en bateau a voile puis a vapeur puis en avion) et defendre les kauris .
Ces etres vivants dans le pays depuis 2000, 3000 ans - dont certains specimens, vieux de 45000 ans, ont ete retrouve intacts mais enterres par les mouvements geologiques de leurs longues existences !!! - n'ont pas eu le bonheur de connaître Brigitte .
Ces etres, a la retractibilite tangentielle de 4,1% et a la retractibilte radiale de 2,3% (ca doit en boucher un coin lors d'un diner mondain.lol....) ont ete rayes de la carte laissant les chats et les chiens gambader dans des clairieres puis dans les champs qui sont nes de l'eclaircissement de la foret des kauris. Une solution finale qui n'a pas ete mediatisee malgre le fort developpement des moyens de telecommunication de l'epoque, les nuages de fumee.
Un tres beau musee, a 100 kilometres au nord d'Auckland (a Matakohe), retrace le fabuleux travail qui a ete fait pour exploiter les richesses de ce bois de sapin aux dimensions impressionnantes et de sa gomme aux multiples usages.
Ce bois parfait, a grain sans noeud, a bien ete degomme, et sans bavure, par l'homme.